Sélectionner une page

Les effets du jeûne périodique de Buchinger sur la santé mentale et le bien-être

Je propose dans cet article la traduction et la simplification d’une étude scientifique publiée en 2019, portant sur 1422 patients ayant suivit une jeûne type Buchinger encadré dans une clinique de jeûne en Allemagne.

Lien de l’étude : https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC6314618/

Auteurs de l’article : Françoise Wilhelmi de Toledo, Franziska Grundler, Audrey Bergouignan, Stefan Drinda, Andreas Michalsen.

 

            1.INTRODUCTION
            2.METHODOLOGIE
            3.RESULTATS DE L’EXPERIENCE
            4.CONCLUSION/BIAIS

    1.INTRODUCTION

Alors que le jeûne intermittent trouve de plus en plus d’adeptes auprès du grand public, le jeûne périodique (restriction calorique de 2 à 21 jours) reste lui, moins connu et moins étudié sur les humains. Pourtant, des études sur les rats ont démontré que le jeûne périodique augmente non seulement la durée de vie mais surtout leur durée de vie en bonne santé, et améliore les symptômes de maladies liés à l’âge.

Le jeûne entraîne une résistance au stress cellulaire différentiel, une autophagie et ainsi permet le déclenchement de la synthèse des enzymes de détoxication. De plus, cela paraît changer le microbiome intestinal tout comme les parois muqueuses intestinales chez les rats et engendre des processus d’adaptation neuroendocrinien prononcés.

Les jeûnes de longues périodes sont physiologiques et font partie de la vie de la plupart des animaux et des humains.

Dans les années 1960, les obésités morbides étaient traitées avec des jeûnes à 0 calories durant, pour des cas exceptionnels 382 jours, voire plus longtemps encore. Otto Buchinger, un médecin allemand a développé dans les années 1900 un programme médical de jeûne périodique pour traiter l’obésité, améliorer le métabolisme et les pathologies inflammatoires.

Ce programme médical a pour but d’étudier le surpoids, la pression sanguine, les syndromes métaboliques, la fibromyalgie et les syndromes de douleurs chroniques. En bref, l’expérience porte sur l’amélioration de la qualité de vie grâce au jeûne.

Dans ce programme, 1422 patients acceptent de tenter l’expérience, qu’ils soient en surpoids ou non et décident de jeûner au choix 5, 10, 15 ou 20 jours en buvant 2 à 3 litres d’eau par jour et en ingérant seulement 200-250 kcals par jour. Les patients participent aussi à une éducation sur la santé et à une activité physique d’intensité modérée. Buchinger peut alors étudier le bien être des patients et l’efficacité thérapeutique du jeûne de longue période sur un large groupe d’humains.

  1. 2.METHODOLOGIE

Les sujets sélectionnés étaient de base des patients hospitalisés à Überlingen en Allemagne durant au moins 10 nuits. Âgés de 18 à 99 ans, ils ont signé un papier de consentement, certifiant qu’ils n’avaient aucune contre-indication à faire le jeûne de Buchinger (anorexie mentale, insuffisance rénale, grossesse…).

Les sujets ont pu choisir le nombre de jours qu’ils voulaient jeûner (5, 10, 15 ou 20) avec des ambitions personnelles comme de réduire les facteurs de risques de maladies cardiovasculaires, de perdre du poids dans le cas d’un patient obèse, et même de réduire les problèmes de santé généraux comme les maladies inflammatoires, la nervosité et l’épuisement constant.

Si les patients avaient de base un traitement, ce dernier était adapté à chacun par un médecin. Les sujets étaient issus d’une diversité culturelle et la grande majorité d’entre eux font partis d’une classe sociale élevée et éduquée.

La veille du jeûne, les patients ont eu droit à une journée avec 600kcal en trois repas, basés sur du riz, des légumes ou des fruits selon les préférences de chacun. Afin de vider le tractus intestinal, et de préparer leur corps au mieux pour un jeûne, les sujets doivent prendre un laxatif.

Durant la période de jeûne, les patients buvaient jusqu’à trois litres d’eau ou de tisane (non calorique) avec l’option de prendre 20g de miel en complément. Le midi, ils pouvaient avoir un jus de fruits ou de légumes pressés tandis que le soir, ils avaient droit à une soupe de légumes.

Cela leur faisait un apport de 200 à 250kcal et 25g à 35g de glucide par jour. En complément, ils pratiquent de l’exercice physique léger consistant à une balade de groupe en plein air et des exercices non-physiques tels que l’hydrothérapie et la physiothérapie. Après le jeûne, les sujets ont réintroduit les aliments avec un régime ovo-lacto-végétarien, passant progressivement à 800 puis 1 600kcal par jour.

Durant le jeûne, le poids, la circonférence abdominale, la tension et le pouls de chaque patient étaient mesurés et documentés tous les matins par les infirmières. Une analyse de sang a également été faite avant et après l’expérience de jeûne long. En ce qui concerne leur bien-être physique comme mental, les sujets étaient chargés eux-mêmes de le reporter sur une échelle de 0 (très mauvais) à 10 (excellent). Leur but étant de mesurer la capacité des gens à supporter le programme de jeûne auquel ils étaient soumis.

Certains effets indésirables ont été constatés lors du jeûne ainsi que quelques nouveaux symptômes qui ont été documentés par les patients eux-mêmes également. Les effets du jeûne ont été testés tout en tenant compte des différences de genre et de la durée du jeûne, en utilisant une approche statistique parcimonieuse en plusieurs étapes.

Docteur Otto Buchinger

    1. 3.RESULTATS DE L’EXPERIENCE

Poids/IMC/circonférence abdominale :

Comme on s’en doutait, le poids et l’IMC des patients a considérablement diminué.

La perte de poids augmentait lorsque la période de jeûne était plus longue et variait de 3.2±0.0 kg pour F5 (le groupe de patients qui jeûnait durant 5 jours) et de 8.6±0.3 kg pour F20 (le groupe de personnes jeûnant 20 jours). La circonférence abdominale des patients a elle aussi diminuée de manière significative. Pour le groupe F5, la réduction variait de 4.6±0.1 cm et de 8.8±0.8 cm pour le groupe F20, on peut supposer que le tissu adipeux préférentiellement viscéral a été réduit avec une perte de poids. Il convient de noter qu’aucun rebond particulier de la prise de poids n’a été montré après des cycles répétés de jeûne de Buchinger dans une étude précédente.

Les hommes, comparés aux femmes, ont eu plus de facilitées dans leur perte de poids tout comme pour la réduction de la ceinture abdominale.

Tension artérielle :

La pression artérielle systolique et diastolique des patients jeûnant plus longtemps était en moyenne plus élevé que les patients des autres groupes, mais ont aussi vu un changement plus important dans ces chiffres. La moyenne de ces valeurs a baissé de manière importante, passant de 131.6 à 120.7 pour la pression artérielle systolique et de 83.7 à 77.9 pour la pression artérielle diastolique.

Aucune complication hypotensive grave n’a été signalée. La réduction de la pression artérielle pourrait être déclenchée par des facteurs tels que l’augmentation de l’activité parasympathique due à la libération du facteur neurotrophique dérivé du cerveau (BDNF).

Bien-être/Cognition :

Une autre tendance a été constaté avant le jeûne des patients : les personnes voulant jeûner plus longtemps faisaient une auto-évaluation de leur état physique et émotionnel plus mauvaise que ceux qui souhaitaient jeûner moins longtemps.

Sans différence de genre, à la fin du jeûne, tous les patients se sont évalués comme étant plus en forme, que ce soit émotionnellement ou physiquement et tous les groupes de périodes de jeûne différentes ont en moyenne le même bien-être à la fin de l’expérience. La perte de poids, en particulier chez les sujets obèses, est liée à l’amélioration de l’humeur dans de nombreuses études.

Il a été démontré que le passage en cétose conduit à une amélioration des performances cognitives, de l’humeur, des fonctions du système nerveux moteur et autonome. Cela est lié à la libération de BDNF (Brain Derivated Neurotrophic Factor). Le BDNF, associé à la neurogenèse et à la protection des neurones, améliore la croissance et la survie des neurones à sérotonine (hormone jouant un rôle dans le bonheur notamment).

De plus, la réduction des taux d’insuline et de leptine semble agir sur l’axe hypothalamo-hypophyso-surrénalien, impactant ainsi positivement l’humeur. Les opioïdes endogènes (β-endorphine) pourraient également contribuer au bien-être, comme le montre un essai de jeûne de 10 jours chez l’homme.

Dans cette étude, l’amélioration rapportée d’un problème de santé majeur, souvent accompagnée d’un soulagement de la douleur, pourrait éventuellement contribuer à l’augmentation du bien-être. En outre, il semble probable que la réussite d’une période de jeûne plus longue améliore le sentiment d’auto-efficacité, augmentant ainsi le bien-être subjectif. La faim n’a pas été signalée par 93% des sujets de l’étude, ce qui les a souvent surpris positivement.

Troubles/désagréments :

Sur les 1311 participants ayant rempli un questionnaire de fin d’expérience, 0.35% ont reportés des crampes musculaires, symptôme le moins courant et 14,94% ont eu des troubles du sommeil, symptôme le plus fréquent.

La plupart des symptômes survenus chez les patients ne sont seulement intervenus dans les premiers jours de jeûne, comme les douleurs musculaires, les troubles du sommeil, les maux de tête, et la faim.

Cependant, aucun de ces troubles n’a perduré après cette expérience, malgré deux sujets qui ont été admis à l’hôpital (un homme de 75 ans atteint d’une maladie coronarienne connue a subi le 9e jour de jeûne a dû subir une intervention coronarienne percutanée non compliquée, et une femme de 67 ans qui a été hospitalisée pendant une journée en raison de vomissements accompagnés de vertiges et de diarrhée le 4e jour de jeûne).

Dans 84,4% des 404 sujets, le problème de santé majeur s’était beaucoup amélioré, 8,7% ont déclaré qu’il était resté inchangé et 6,9% ont signalé une aggravation.

Une publication récente qui a analysé rétrospectivement les données sur le jeûne uniquement à l’eau a trouvé des effets relativement plus négatifs comme nausées, présyncopes, dyspepsie, vomissements et palpitations, n’ont été observées que dans des cas isolés. Il est possible que la supplémentation en jus et soupes, qui ralentit le catabolisme initial des protéines, améliore la tolérance en modulant l’apparition de la cétose.

Plusieurs paramètres sanguins ont été étudiés :

Foie : Au départ, les valeurs de triglycéride (TG) des femmes étaient inférieures à celles des hommes. Le jeûne a réduit les taux de TG à 0,44 mmol/L en moyenne. Les niveaux de TG à la fin du jeûne étaient similaires dans tous les groupes, suggérant un effet plancher et les taux de TG ainsi que les taux  de LDL ont diminué de manière significative dans tous les groupes. Les taux de glucose et d’HbA1c ont également diminué de manière significative, ce qui indique un effet positif du jeûne sur la glucorégulation.

Les valeurs initiales de cholestérol HDL étaient plus élevées chez les femmes en moyenne, mais a diminué de manière significative, tout comme le cholestérol LDL.

La réduction était plus élevée dans les groupes qui ont jeûné plus longtemps et chez les femmes que chez les hommes pour HDL. Mais aucune différence de genre ne se fait pour le LDL.

Les taux de créatinine ont augmenté de manière significative. Avec des différences entre les sexes mais sans différences entre les groupes.

Les niveaux GOT et GPT (indicateurs de souffrance cellulaire) ont montré une augmentation significative dans la plage de la norme. Au lieu de cela, le taux de Gamma GT a chuté de manière significative et plus forte dans les groupes qui ont jeûné plus longtemps. Un régime zéro calorie chez 88 personnes obèses pendant une durée allant jusqu’à 35 jours a montré une augmentation de l’activité du GOT et du GPT, avec un pic au cours de la 3e semaine de jeûne. Cette augmentation modérée s’explique par l’amélioration des processus de transamination en cours de jeûne. Une surcharge initiale d’activité de détoxication du foie pourrait être postulée et ne semble pas avoir eu d’effets délétères, car les taux de Gamma GT ont diminué et le bien-être physique a augmenté régulièrement.

Glucose : Les valeurs de référence pour le glucose étaient plus élevées chez les hommes que chez les femmes. Les valeurs de glucose ont diminué de manière indifférente entre les durées de jeûne et se sont stabilisées à une moyenne de 4,7 mmol/L.

Sang : Les leucocytes (globules blancs) ont diminué de manière significative dans tous les groupes avec une réduction plus forte dans les groupes ayant jeûné plus longtemps et sans signification statistique entre hommes et femmes. Les érythrocytes (globules rouges) ont montré une augmentation. Les thrombocytes (plaquettes) ont montré une réduction significative. L’hémoglobine (protéine des globules rouges) a montré une augmentation indépendante de la durée du jeûne.

En ce qui concerne les paramètres de coagulation sanguine, l’INR (temps de coagulation sanguine) et le PTT (temps de thromboplastine) ont augmenté pendant le jeûne. La durée de la période de jeûne a eu une influence significative sur les paramètres de coagulation et des changements plus prononcés ont été observés dans les groupes de périodes de jeûne plus longues.

L’augmentation des valeurs INR était significative et plus marquée dans les groupes qui jeûnaient plus longtemps. Le temps de saignement a également été augmenté. L’augmentation de l’INR est bien connue et peut être pertinente pour les patients anticoagulés. Pendant le jeûne, ils doivent être surveillés et leurs médicaments adaptés.

Inflammation : Les biomarqueurs inflammatoires CRP augmentaient significativement pendant le jeûne sans différence entre les groupes et le sexe. L’ESR (temps de sédimentation érythrocitaire), un autre marqueur de l’inflammation, a diminué de manière significative, et les groupes avec des périodes de jeûne plus longues ont affiché des réductions plus fortes.

Il a été démontré que le jeûne périodique améliore cliniquement les symptômes de la polyarthrite rhumatoïde, suggérant une diminution des processus inflammatoires. Des études sur le jeûne intermittent ont montré qu’il augmente les niveaux d’antioxydants et réduit les niveaux de cytokines pro-inflammatoires TNF-α, IL-1β et IL-6. Les marqueurs sériques des dommages oxydatifs et de l’inflammation sont réduits chez les patients asthmatiques maintenus à jeun un jour sur deux. De plus, la réduction de la circonférence abdominale qui était significative dans cette étude est également associée à une diminution de l’activité pro-inflammatoire.

Acide urique : Une augmentation significative de l’acide urique sanguin a été observée. Le niveau d’acide urique le plus élevé a été mesuré en F15 (le groupe de personnes ayant jeûné 15 jours). Il n’a été observé aucune dysfonction rénale dans la cohorte comme cela a été décrit dans les cas d’hypovolémie extracellulaire. Cela s’explique probablement par le fait qu’on a demandé aux sujets de boire 3 litres d’eau par jour.

Une augmentation de l’acide urique a été observée dans tous les groupes, avec une valeur plus faible à J20 qu’à J15, suggérant que le pic de concentration d’acide urique était dépassé après 15 jours. Cela correspond aux observations précédentes d’un régime sans calories. L’augmentation des concentrations d’acide urique qui a dépassé la plage normale n’a provoqué qu’une seule incidence d’attaque de goutte chez un homme obèse de 72 ans, traité pour hyperuricémie et goutte avant le jeûne.

L’augmentation de la concentration d’acide urique dans le sang est due à une légère augmentation initiale du catabolisme des protéines, mais est surtout liée à la rétention causée par la sécrétion tubulaire compétitive avec les corps cétoniques. Ces derniers sont préférentiellement sécrétés lors du jeûne.

L’acide urique a une activité antioxydante connue et est un puissant piégeur de radicaux libres dans le plasma sanguin. Étant donné que le jeûne est le produit d’une longue stratégie de survie évolutive, le pouvoir antioxydant de l’acide urique doit être pris en considération.

Corps cétoniques : Comme prévu, il a été observé une augmentation significative de l’excrétion des corps cétoniques urinaires jusqu’à un niveau maximum similaire dans tous les groupes. Cela suggère qu’en 5 jours un plateau a été atteint. La cétose a été atteinte, bien que le jeûne de Buchinger fournisse de petites quantités de jus de fruits et un peu de miel, fournissant jusqu’à 35 g de glucides / jour. La recherche expérimentale indique que la cétose est le déclencheur d’effets bénéfiques sur le cerveau et les maladies neurologiques.

Une alimentation quotidienne limitée dans le temps provoquant un IMS améliore le comportement anxieux chez la souris. L’IMS (intermittent metabolic switching, c’est le passage en cétose) améliore également la plasticité synaptique structurale et fonctionnelle, la cognition et la réponse au stress neuronal.

Electrolytes : Les concentrations de sodium sont restées dans la fourchette normale mais ont montré une réduction significative d’une moyenne de 140,1 à 138,7 mmol / L. Les taux de calcium en revanche ont augmenté de manière significative, avec un effet de groupes mais pas de sexe. Le potassium a montré une réduction pendant le jeûne et les niveaux de magnésium sont restés stables. Toutes les valeurs avant et après le jeûne sont restées dans la plage normale.

 

Pour évaluer d’autres effets thérapeutiques du jeûne, ainsi que la sécurité de cette procédure, une analyse de laboratoire approfondie a été effectée. Dans la numération globulaire, les leucocytes et les thrombocytes ont diminué de manière significative mais pas en dessous de la plage normale. Chez les humains ainsi que chez les souris nourries avec des cycles de régime imitant le jeûne hypocalorique, une baisse du nombre de leucocytes a été suivie d’une augmentation des cellules souches hématopoïétiques, mésenchymateuses et progénitrices dans la moelle osseuse.

Cela a été associé à la régénération de tous les types de cellules sanguines et de l’hémoglobine lors de la réalimentation.

    1. 4.CONCLUSION/BIAIS

Comme déjà mentionné, on a observé une amélioration subjective dans 85% des cas de problème de santé majeur. Cela documente dans les limites d’une étude non confirmative la conception de l’efficacité thérapeutique du jeûne périodique de Buchinger.

Pour conclure, cette expérience observationnelle d’un an a su démontrer la sécurité du jeûne Bunchinger de 4 à 21 jours, tout comme ses bienfaits sur la santé et le bien-être.

 Le jeûne périodique conduit à une perte de poids et une amélioration de plusieurs facteurs de risque vasculaire, comme l’obésité, la circonférence abdominale et la pression sanguine. Les paramètres sanguins des patients se sont normalisés et il y a eu de grands progrès dans les principaux problèmes de santé chez la plupart des participants.

Aucun des participants n’a associé le jeûne Buchinger avec la notion de faim. Au contraire, cette expérience a été agréable, ce qui est un facteur important de conformité.

Il existe certaines limites liées à cette étude. Tout d’abord, il s’agissait d’une étude de cohorte d’observation avec ses restrictions bien connues concernant l’interprétation de l’efficacité. Deuxièmement, les résultats sont spécifiques à la Clinique Buchinger et peuvent ne pas s’appliquer à d’autres institutions spécialisées dans le jeûne, ou aux personnes à jeun sans surveillance médicale, ou en dehors des établissements spécialisés dans les traitements à jeun. Troisièmement, l’évaluation et la saisie des données n’ont pas été effectuées en aveugle.

Lien de l’étude : https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC6314618/

Avertissements : Le jeûne, d’autant plus le jeûne périodique ne s’improvise pas. Il est conseillé de se documenter le plus possible avant d’en réaliser un. L’avis médical est également fortement recommandé, d’autant plus si vous présentez des pathologies connues, même si le jeûne pourrait être envisagé pour améliorer cette condition. L’encadrement pour les premières expériences de jeûne est d’une aide précieuse, notamment pour reconnaître les réactions de détoxification qui auront probablement lieu et pour les gérer au mieux. Un jeûne est bien vécu si il est correctement préparé, avec une bonne descente alimentaire, pour entrer dans les meilleures conditions en cétose, et une bonne reprise alimentaire, pour bénéficier des bienfaits du jeûne sur le long terme. Le fait d’être encadré pendant la cure sera aussi l’occasion de régler les habitudes alimentaires pour éviter de refaire les mêmes erreurs.
Cependant le jeûne est une expérience très enrichissante qui permet de faire le vide, de me se connaître et de repartir sur de bonne bases !

Inscrivez vous à la Newsletter !

 

Recevez des conseils pour la performance sportive une fois pas mois dans votre boite mail !

Vous êtes bien inscrit !